Par le passé des actions de bienfaisance ont marqué les esprits : Estée Lauder pour le Cancer du sein ou M.A.C. qui fête cette année les 25 ans de Viva Glam qui a récolté 500 millions de dollars US pour le Aids Fund. Voici quatre nouveaux exemples de « Do Good, Feel Good » en Beauté :
L’Oréal déjà engagé depuis plus de 20 ans sur le développement durable, l’écologie et l’économie circulaire. L’Oréal en adoptant un nouveau mode de comportement avec à son programme « Sharing Beauty with All » avec 14 facteurs essentiels comme les émissions de gaz à effet de serre, réduction de la consommation d’eau, des packagings recyclés et recyclables… l’Oréal a imposé un nouveau mode de création.
Le groupe vient de lancer Seed Phytonutrients, une nouvelle marque de beauté qui a fait de la responsabilité environnementale locale son ADN, et de la graine son ingrédient phare. Avec un enthousiasme communicatif, Seed Phytonutrients veut ainsi planter les graines de la prospérité, du bien-être et de la durabilité pour les prochaines générations. Sous l’impulsion de Shane Wolf, Directeur Général de marques chez L’Oréal et doté d’une solide culture agricole, Seed Phytonutrients s’est donné pour mission de reconnecter l’industrie de la beauté avec le travail de la terre. Et cela commence par la relation de confiance qu’elle a instaurée avec les fermiers. Au lieu de faire appel à des fournisseurs classiques, Seed Phytonutrients s’approvisionne auprès de petites exploitations familiales biologiques, qui plantent et récoltent exclusivement pour la marque. Un engagement concret qui se traduit par le règlement de 100% de la production à l’avance, indépendamment du rendement de la récolte. Ce partenariat gagnant-gagnant permet aux agriculteurs de réinvestir dans leurs fermes et de planifier plus sereinement leurs futures récoltes. Un changement de paradigme dans la relation entre les agriculteurs et l’industrie de la beauté, pensé pour soutenir financièrement les fermiers qui font le choix de l’agriculture biologique.
Le groupe Estée Lauder a annoncé ses plans pour la défense de l’environnement, d’ici à 2025, 75 à 100 % des packagings seront recyclables, rechargeables ou réutilisables. Un exemple de participation, Aveda a levé plus de $ 60 millions depuis 1999 grâce aux ventes de la bougie Aveda Light the Way. Avec l’aide Greengrants Funds, 100 % des revenus de la vente ont été dédiés à l’approvisionnement en eau potable pour plus d’un million de gens autour de la planète.
Le Groupe Pierre Fabre et Klorane Botanical Foundation ont également un programme ambitieux de 10 ans : la plantation de 70 000 arbres pour créer la Grande Muraille Verte, une immense ceinture végétale, d’Est en Ouest large de 15 km en Afrique (de Dakar à Djibouti). Les protagonistes souhaitent ainsi lutter contre l’assèchement des sols par la reforestation. Le résultat ? le désert a déjà reverdi sur plus de 40 000 hectares. En Grèce également, à la suite des graves incendies, 10 000 plants d’oliviers ont été offerts à une communauté du Péloponnèse. Les exemples sont nombreux…
Soucieux de limiter son empreinte carbone, la marque Klorane veille à favoriser les circuits courts. Une gamme cultissime comme celle au bleuet révèle une traçabilité sans faille. C’est dans un rayon de 50 kms qu’est réalisée la culture du bleuet en agriculture Bio, la fabrication à Gaillac, la R&D à Toulouse et finalement la fabrication à Castres. Soit 48 kms ! une prouesse.
Yves Rocher - Il y a 60 ans, Monsieur Yves Rocher créait la Cosmétique Végétale dans son village natal de La Gacilly, en Bretagne. Un modèle de Beauté pionnier, né de sa passion pour la Nature, et au service des femmes. Le groupe défend une beauté engagée, vraie, naturelle, responsable et généreuse.
Ces groupes bouleversent l’avenir de l’industrie cosmétique. Le paradigme de la beauté est en pleine mutation.